Le métier de couvreur, essentiel à la protection de nos habitats, est un secteur qui ne connaît pas la crise. Face à la demande croissante pour la rénovation énergétique et les constructions neuves, les artisans qualifiés sont très recherchés. Mais concrètement, quel est le salaire d'un couvreur en 2025 ?
Cet article détaille la rémunération à laquelle vous pouvez vous attendre, que vous soyez débutant, expérimenté ou à votre compte.
Le salaire d'un couvreur employé dans une entreprise du BTP varie principalement en fonction de son expérience, de ses qualifications et de la région où il exerce.
Un couvreur qui sort de formation (CAP Couvreur, BP Couvreur, etc.) peut espérer un salaire net mensuel compris entre 1 800 € et 2 200 €. Ce montant de départ dépend du type de contrat, de la taille de l'entreprise et des conventions collectives applicables. Les premières années sont cruciales pour acquérir la rapidité et la technicité qui permettront une évolution rapide.
Avec 5 à 10 ans d'expérience, un couvreur devient un professionnel autonome et polyvalent. Son expertise est valorisée sur le marché du travail. Le salaire d'un couvreur confirmé se situe généralement entre 2 300 € et 3 000 € net par mois.
Un chef d'équipe ou un couvreur hautement qualifié, maîtrisant des techniques spécifiques (zinguerie, ardoise, monuments historiques), peut dépasser cette fourchette et atteindre plus de 3 200 € net.
Au salaire de base s'ajoutent souvent des avantages qui améliorent la rémunération globale :
La perspective de devenir son propre patron attire de nombreux couvreurs. En tant qu'artisan indépendant, on ne parle plus de salaire mais de revenus, qui dépendent directement du chiffre d'affaires et de la gestion de l'entreprise.
Après déduction de toutes les charges (cotisations sociales, assurances, matériel, véhicule, etc.), un couvreur à son compte peut espérer un revenu net mensuel entre 3 500 € et 6 000 €.
Ce montant est très variable et dépend de plusieurs facteurs :
Plusieurs éléments peuvent faire grimper le salaire d'un couvreur, qu'il soit salarié ou indépendant.
Un couvreur qui possède une double compétence, comme couvreur-zingueur, est particulièrement recherché. La maîtrise du travail du zinc, du cuivre ou du plomb est un atout majeur qui se monétise. De même, les compétences en étanchéité (toits-terrasses) ou en pose de panneaux solaires sont de plus en plus demandées et mieux rémunérées.
Comme dans beaucoup de métiers du bâtiment, les salaires sont souvent plus élevés dans les grandes métropoles (Paris, Lyon, Marseille) et les régions frontalières (Suisse, Luxembourg) en raison d'un coût de la vie plus important et d'une forte demande.
L'obtention de qualifications comme RGE (Reconnu Garant de l'Environnement) ou Qualibat permet à l'entreprise (et donc à ses salariés) d'accéder à des chantiers subventionnés par l'État et de justifier de tarifs plus élevés.
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En 2025, un couvreur débutant titulaire d'un CAP peut s'attendre à un salaire de départ autour de 1 800 € net par mois, souvent supérieur au SMIC grâce aux grilles salariales du BTP.
Oui. C'est un métier en forte demande, qui ne risque pas d'être délocalisé. Il offre de belles perspectives d'évolution, une rémunération attractive (surtout pour les indépendants) et la satisfaction d'un travail concret et visible.
La voie la plus courante est le CAP Couvreur, suivi éventuellement d'un BP (Brevet Professionnel) Couvreur ou d'une Mention Complémentaire en zinguerie. La formation en alternance est fortement recommandée pour acquérir une expérience de terrain.
Oui, en général. La zinguerie est une compétence technique spécialisée et très demandée, notamment pour les finitions et l'évacuation des eaux de pluie. Un couvreur-zingueur peut négocier un salaire 10% à 20% plus élevé qu'un couvreur généraliste.
Il est conseillé d'avoir plusieurs années d'expérience en tant que salarié pour maîtriser parfaitement le métier et la gestion de chantier. Ensuite, il faut créer sa structure juridique (micro-entreprise ou société), souscrire aux assurances obligatoires (notamment la garantie décennale) et développer sa clientèle.